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  • : Paroles libertaires ! 7 mai 2005, nous avons écrit : "Alors oui, ca recommence, "Emancipations", parce que les temps sont venus !" Nous confirmons.
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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 02:06

   Voilà qu'ils ont remis ça, les veauteurs votants, la minorité agitée, confirmant Sarkozy et confirmant le libéralisme économique, la droite, la finance, et le reste, et dans ces restes il y a le reste de Cohn-Bendit et des quelques reconvertis de 68, de ceux qui déjà venaient agacer le monde et la révolte avec leurs leçons aboyantes. Donc, cette France là confirme ce monde, installe le fonctionnaire européen CB, Marine Le Pen et autres.
   Un observateur honnête pourrait être intrigué : quel est donc ce peuple qui, après s'être fait rouer dans le résultat du référendum en redemande encore ? Quel est donc ce peuple qui a cru les grandes farces des "travailler plus pour gagner plus", s'est fait jeter comme ches Continental, et en reprend ? Quel est donc ce peuple qui redemande des coups de pied au cul ? Mais c'est cette France des 40%, cette minorité si vieille dans sa tête, si démente dans ses raisonnements. Voilà que ce système arrrive même à liquider les ecosystèmes et que, émus par un photographe vert, ils consolident le système qui a produit ça en mettant au pouvoir ses représentants les plus fidèles, les flingueurs de couche d'ozone attitrés, les écolodébiles qui ne servent qu'à faire éclater la gogôche pour le compte du grand patron et ne s'en rendent pas compte. Le Pen dit-on a été le jouet de Mitterrand, Cohn Bendit ne devient-il pas celui de Sarkozy ? Etonnant de s'amuser avec de telles figures !
   Mais bientôt place à la majorité, aux 59,5 % et quelques autres, les non-inscrits, les sans-papiers, les sans-logis, tous les autres, si tant est que dans ce pays il reste autre chose que les têtes de mort télévisuelles, que les Présidents qui disent "Cass-toi, pauv'con !", ou les ministres qui disent "Allez vous faire mettre !", ou se font envoyer en l'air par des sportifs à l'Elysée, ou portent de grotesques chaussures rose bonbon, valeureux serviteurs de cet ordre sans valeur, désarticulé, épuisé, adorateur de candidats comme le vieux CB, qui a déclaré tout de go après avoir ramassé des voix à Paris qu'il n'était pas français, et c'est bien vrai que ces gens-là ne sont pas d'ici, tous ces petits Capet qui écriront bientôt sur leurs mémos électroniques, le cul sur la selle de leur byciclette, en ou faisant leur "jogging" : "Rien !", comme l'autre, un 14 juillet, mais c'est vrai, dira-t-on, qu'il parlait de la chasse, comme ils causeront, causeront, causeront, au Parlement Européen, avec l'animateur socio-culturel frisé, sans entendre au loin, mais pas si loin : "Ah, ca ira, ca ira, ca ira ...".

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